Missions

L’association A Pied A Vélo en pays de Morlaix est une association à but non lucratif créée en décembre 2015.

Elle contribue à promouvoir « les mobilités actives et inclusives, et notamment le vélo et la marche à pied, dans le Pays de Morlaix » (article 2 des statuts).

Pour cela, elle s’appuie sur les lois et règlements en vigueur (loi LAURE*, loi LOM, Code de la Rue, PAMA) afin d’imposer dans le débat public la règle d’aménagement prioritaire : Personnes à Mobilité Réduite/piétons prioritaires sur les cyclistes prioritaires sur les transports en commun prioritaires sur véhicules motorisés individuels. L’association contribue ainsi à promouvoir le « Code de la Rue ».

Elle propose son expertise d’usage aux pouvoirs publics, municipalités, intercommunalité, département lors des projets d’aménagements cyclables et piétons.

Elle propose cette même expertise aux autres organisations publiques et privées (exemple : installation de parkings vélo sécurisés dans le cadre du programme ALVEOLE+).

Elle relaie auprès des maires et élus communautaires le Baromètre des villes cyclables (éditions de 2017, 2019, 2021, 2025).

Depuis 2016, elle mène un travail de fond très important pour développer la « culture vélo et piétonne » sur le territoire, grâce à l’engagement volontaire des adhérent.es et sympathisant.es bénévoles : interventions Savoir Rouler A Vélo dans les écoles, balades piétonnes et cyclistes, animation du défi Tout A Vélo, ciné-débats, participation à divers festivals autour de la Transition Ecologique…

Pour garantir une totale indépendance, l’APAV ne perçoit aucune subvention de collectivités locales ou régionales.

220 personnes/organisations ont adhéré au moins 1 fois depuis 2016 (à quasi-parité hommes/femmes) ; le réseau de sympathisant·es est fort de plus de 400 personnes.

(*) Loi de 1996 intégrée dans le code de l’environnement :

Article L228-2 : 

« À l’occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à l’exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements prenant la forme de pistes, de bandes cyclables, de voies vertes, de zones de rencontre ou, pour les chaussées à sens unique à une seule file, de marquages au sol, en fonction des besoins et contraintes de la circulation. Lorsque la réalisation ou la rénovation de voie vise à créer une voie en site propre destinée aux transports collectifs et que l’emprise disponible est insuffisante pour permettre de réaliser ces aménagements, l’obligation de mettre au point un itinéraire cyclable peut être satisfaite en autorisant les cyclistes à emprunter cette voie, sous réserve que sa largeur permette le dépassement d’un cycliste dans les conditions normales de sécurité prévues au code de la route.
 Le type d’aménagement de ces itinéraires cyclables doit tenir compte des orientations du plan de mobilité, lorsqu’il existe. »

Article L228-3 :

« A l’occasion des réalisations ou des réaménagements des voies hors agglomération, hors autoroutes et voies rapides, le gestionnaire de la voirie évalue, en lien avec la ou les autorités organisatrices de la mobilité compétentes, le besoin de réalisation d’un aménagement ou d’un itinéraire cyclable ainsi que sa faisabilité technique et financière. Cette évaluation est rendue publique dès sa finalisation. En cas de besoin avéré, un aménagement ou un itinéraire cyclable est réalisé, sauf impossibilité technique ou financière.

Ces aménagements ou itinéraires cyclables doivent tenir compte des orientations des plans de mobilité et de mobilité simplifiés ainsi que du schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires et du schéma national des véloroutes, lorsqu’ils existent, sans que cela puisse remettre en cause l’obligation découlant du premier alinéa.

Pour les aménagements ou itinéraires inscrits dans l’un de ces plans ou schémas, le besoin est réputé avéré. Pour les réalisations ou réaménagements des voies situées dans une zone à faibles émissions mobilité, au sens de l’article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales, ainsi que des voies desservant une telle zone situées à moins de cinq kilomètres du périmètre de celle-ci et sur le territoire de l’établissement public de coopération intercommunale dont le président a mis en place la zone à faibles émissions mobilité, le besoin est également réputé avéré.

A Pied A Vélo en pays de Morlaix

Association de promotion des mobilités actives et inclusives